Bibliographie
Zine
​​​​​​
2022  "L'or noir de la forêt cubaine".  Sophie Carpène et Maryse Dardaillon. Magazine en autoédition. Mai 2022.

Petit Matin : la brume se dissipe lentement avec le soleil et habille d’un voile de douceur la forêt cubaine. La nature s’éveille et bruisse de mille et un bourdonnements …….  
Au détour d’un sentier, une fumée âcre, épaisse, nous prend à la gorge. Très rapidement les camaïeux de  vert et d’ocre s’effacent laissant place à la  vision monochrome d’un des plus vieux métiers cubains : celui de charbonnier.  Un métier d’une pénibilité telle que partout ailleurs en Europe il a été automatisé.
A Cuba, la production de charbon de bois est encore artisanale.
Chaque meule charbonnière est d’abord savamment élaborée, puis mise en combustion. 
Pendant le processus de pyrolyse, qui dure plusieurs jours, les hommes surveillent la meule nuit et jour. De petites ouvertures ménagées dans la partie basse, sur tout le pourtour de la meule, laissent entrer l’oxygène tout juste nécessaire. 
Lorsque la fumée blanche qui s’échappe de la meule devient foncée, c’est terminé, le cavage - la récolte – et la mise en sacs peuvent commencer. 
  
Chargés dans une remorque de tracteur, les sacs partent jusqu’à la côte pour commencer un long voyage en bateau jusqu’en Italie nous a dit Pepino, le responsable de l’exploitation. 
  
En Europe, nous pouvons acheter à prix très bas de gros sacs de charbon de bois dont certains sont importés d'Amérique latine.
​​​​​​

Monographie

2019  "Dans les filets de la Baltique". Corridor Éléphant Éditions. Juin 2019.

L'éditeur:  "Il y a dans les photographies de Maryse Dardaillon une maîtrise des cadrages et des dégradés de gris, et le désir de donner à voir comme une volonté de partage.
Mais bien plus que cela, le travail de Maryse Dardaillon sur la Mer Baltique transmet un sentiment de liberté aussi rare que précieux à notre époque. Une liberté qui ne s’éprouve que face aux éléments quand ils nous rappellent – parce qu’on a su nous le donner à voir – notre condition « simplement » humaine."
Included works
2019   1-Epok formidable, le webzine d'Anne Eveillard
​​​​​​
Anne Eveillard : "​Dans les filets de la Baltique, recueil de photos noir et blanc signées Maryse Dardaillon. Attirée par cette mer méconnue, la photographe a posé ses bagages quelque part au milieu des 500 kilomètres de côtes polonaises que longe la Baltique. Là, elle s’est laissée guider par le vent, la houle, le ressac, les nuages, les saisons… autant d’éléments qui rythment la vie des marins, la sortie des bateaux de pêche, l’éveil des criées et autres échoppes sur les ports, dont certains se résument à un ponton délabré en amorce d’une plage. C’est tout ça que racontent les images de Maryse Dardaillon. Des images qui témoignent de la rudesse du quotidien de ces hommes et de ces femmes qui vivent face à la Baltique, mais aussi grâce à elle."
2021    Newsletter L'Hebd'Eau #32, Espaces de pêche. Halage du bateau dans le port  d'Unieście (Pologne).  Le Rés-EAUx, Université Paris Nanterre.​​​​​​​​​​​​​​
​​​​​​​Regardons ici une arrivée lors des opérations de halage, quand il s’agit de mettre le bateau à l’abri, le plus loin possible du rivage. Deux hommes sont encore à bord, dont un dans la cabine, un troisième s’occupe des câbles. Tous sont chaudement habillés car la photo est prise en hiver. Le bateau est en bois, de construction traditionnelle, gouvernail et hélice semblent assez simples, pour ne pas dire fragiles, tandis que le matériel électronique de base, en particulier un radar, paraît présent sur tous les bateaux. J’ai pu noter que les navires sont très bien entretenus, ils sont par exemple repeints tous les ans. Des bâches sont également posées lors des périodes de tempête quand il s’agit d’éviter que sable et eau n’envahissent le pont des barques. En haut de la dune, on peut voir au centre le bâtiment d’où est manœuvré le treuil électrique. À droite de celui-ci se trouve un atelier de réparation et entretien où l’on aperçoit un bateau sur cales. À gauche, quelques badauds puis des bâtiments qui sont ceux des échoppes et restaurants. Le restaurant en front de mer offre des tables à l’abri derrière les vitres qui laissent contempler la mer. Devant ces constructions se trouve une barque couchée sur le flanc. Celle-ci est utilisée notamment au printemps lors d’opérations d’entretien du plot situé en mer, utilisé pour le halage des bateaux en mer. Ce plot est fréquemment utilisé par les cormorans qui trouvent là un lieu où se reposer et faire sécher leurs ailes.
2018  "URBAN unveils the City and its secrets" Vol. 04. "The free seat" pp.78-79, Chapter #3 Human Sound.
​​​​​​​2014  "Florilège", thème « Les terrasses de rues ».  Art Photo Lab.
Back to Top